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mercredi, 21 novembre 2007

YAEL NAIM

Il est venu le temps pour moi de vous parler de Yaël Naim. Je suis abonnée à la newsletter de TOT OU TARD, une maison de disques qui sort des choses originales, mais je n'avais pas prêté assez d'attention à celle annonçant la sortie du splendide YaëL Naim. Parce que c'est un groupe (avec David Donatien), et non une personne, comme elle l'explique si bien.
Si vous n'avez pas encore entendu "new soul" alors jetez vous dans sur les bacs et arrachez ce CD à la foule parce que c'est ... hmmmm... doux, suave, tendre, planant, dépaysant... Je n'ai pas les mots pour décrire sa voix, la recherche instrumentale, la voix de son comparse, mais c'est bluffant de qualité.

Je pourrais ajouter que le clip est à l'image de l'album, très "petits oiseaux, fleurs des champs !" mais c'est chanté à la fois en Français, en hébreux et en anglais. La première chanson (Paris) déconcerte et puis le reste est un long voyage dans la douceur.

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Dans un autre style, je vous conseille aussi cet album-ci :

 

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Une voix magnifique, des harmonies tout en douceur,un album à écouter plusieurs fois pour y déceler toutes les perles cachées

(NB les deux sont présentes sur ma radioblog)

mercredi, 14 novembre 2007

Vol de nuit

Elle en fera des poches
Pour mieux se persuader
Que sa vie n'est pas moche
Qu'elle est juste encombrée
Par des filles angéliques
Qui regardent son mec
Elle connaît la musique
Mais ses yeux restent secs

Sans bruit
Il la trompera
Sans bruit
Puis il rentrera
Lui dire
Il n'y a que toi que j'aime
La vie est une bohémienne
Et c'est sans bruit
Que les larmes viennent

Elle posera ses valises
Sur les quais des grandes lignes
Pour voir comment se brisent
Les illusions intimes
Elle refera sa vie
Mille fois dans sa tête
Mais ce qu'on décide la nuit
Demain sera peut-être

Sans bruit
Il la trahira
Sans bruit
Puis il rentrera

Lui dire
Il n'y a que toi que j'aime
La vie peut devenir chienne
Et c'est sans bruit
Que tout son cœur saigne
Elle pensera au pire
En longeant des écluses
Mais elle préfère souffrir
Sans se trouver d'excuses
Elle parlera de lui
Comme s'il était mort
Sur sa photographie
Elle jettera des sorts

Sans bruit
Elle le trompera
Sans bruit
Puis elle rentrera
Maudire
L'appartement désert
La vie est une carnassière
Et c'est sans bruit
Qu'on rentre en enfer

Sans bruit
Il la trahira
Sans bruit
Puis il rentrera
Lui dire
Il n'y a que toi que j'aime
La vie peut devenir chienne
Et c'est sans bruit
Que tout son cœur saigne
Sans bruit

P. FIORI - Sans bruit

mercredi, 31 octobre 2007

Solitude

Choisir à nouveau sa bulle

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S'y engoncer jusquà s'y sentir presque bien...

jeudi, 25 octobre 2007

[...]

Juste
Plus d'envie(s)
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jeudi, 18 octobre 2007

Sur la plage abandonnée...

15 minutes à peine et le pétage de plombs était revenu... 7 messagse sur ma boîte vocale, que des messages tout pourris de chez 4 millions de trucs à faire rien que pour cela...Super on va ouvrir la 1ère messagerie, juste pour se remonter le moral ; oh bagatelle juste 63 mails non lus... je n'ose pas ouvrir la seconde, quant aux autres je n'ai même pas regardé.

A 10h je craquais. Et puis ce midi mon collègue qui devait aller courir est resté. On a papoté de mon WE, j'ai revu la mer devant mes yeux, les vagues, j'ai senti de nouveau le vent, j'ai revu le ciel bleu, allongée sur le sable comme la veille et j'ai enfin pris ma première respiration de la journée.

J'avais alors mille notes dans ma tête, que je me suis promise d'écrire.
Mais ça, c'est comme les photos finalement.

Soit on choisit de vivre sa vie, et de garder au fond de soi ses propres images,
Soit on regarde la vie au travers d'un objectif et on la fixe pour toujours tout en ne la vivant pas vraiment.

Alors le meilleur je le garde rien que pour moi... Peut-être que des éclats surgiront au détours d'une phrase, mais l'essentiel, il est et reste juste à moi.

... et à personne d'autre.

Personne.

mardi, 09 octobre 2007

Same player, shoot again !

Depuis pas mal d'années, j'ai pris l'habitude de séparer relations professionnelles et personnelles. Je préfère isoler les deux mondes afin d'éviter d'apporter le boulot dans la maison, en quelque sorte.

Or, depuis quelques semaines, j'ai des échanges qui prennent une tournure plus perso que pro avec l'un de mes interlocuteurs "privilégiés". C'est une sorte de jeu je crois, on livre quelques bribes sans en dire trop ; et on en rit, de part et d'autre.

Depuis quelques temps je sens (expérience oblige !) que la tournure des mails devient de plus en plus perso. Seulement le bonhomme me l'a avoué assez vite, l'écart d'âge entre nous est énorme et là, il est temps de se calmer et d'arrêter de jouer. Je ne suis pas assez stupide pour récidiver ce genre d'expérience. Non merci, sans façon. Alors je lui ai dit les choses simplement et j'ai senti sa déception. Mais il a compris mes raisons et je pense qu'au fond de lui il sait que si notre relation "déborde" un peu du pro, cela ne dépassera pas une certaine limite.

Il a bien tenté de me vanter ses mérites, mais non. Vraiment non. Aucune envie d'aller me coller sur le dos un minot à qui il faudra tout apprendre de tout.

Pourquoi cherchent-ils donc des femmes plus âgées, beaucoup plus âgées ?

Pour le côté sexe de l'affaire, tout le monde le sait. Mais ce qu'ils ignorent c'est que nous, de notre côté (celui des femmes quarantenaires), nous n'avons rien à gagner... Sauf si l'on cherche le plan cul et rien d'autre, ce qui n'est pas mon cas et maintenant il le sait.

Je pense que ma franchise l'a surpris, il n'a probablement pas trop l'habitude... espérons tout de même que nos mails ne s'arrêteront pas là, parce que moi, cela m'amuse bien et m'offre une bouffée d'air pur dans l'air vicié du boulot en ce moment !

mardi, 02 octobre 2007

Fed up

Si vous connaissez des recettes-miracle pour éliminer le stress : je prends

Si votre mamie chérie vous a donné une astuce pour gérer 10 trucs en même temps tout en gardant le sourire : je veux

Sinon tant pis, je retourne dans ma vie de tarée et si je pète un câble, il ne faudra pas me demander pourquoi.

F#&~°¤ing life !

vendredi, 28 septembre 2007

Thank you

Etonnante cette rencontre avec Peter (on l'appellera Peter vu qu'il est anglais). Surprenante et troublante aussi. Non qu'il y ait quoique ce soit de sentimental ici, non : ce n'est pas le propos, mais nous avons passé la soirée à parler et j'ai été frappée de découvrir... moi en homme !... enfin en quelque sorte hein, parce que physiquement, forcément... mais dans la tête c'est assez hallucinant...

Il a exactement la même philosophie de la vie que moi. Surprenant cet effet de miroir. Il vit comme j'ai toujours rêvé de vivre. Spontanément, naturellement, sans prise de tête, façon baba cool tout en ayant une réflexion poussée, aboutie sur la vie en général, à deux, en Société. C'était comme une partie de ping-pong où la réflexion avançait du tac au tac en étant enrichie par l'un puis par l'autre...

Au bout du compte, il y a une évidence qui s'impose : M. ne me correspond vraiment pas tant que cela. J'y ai cru, j'ai fait des efforts, j'ai fait des concessions mais tout cela ne sert à rien. Ce n'est pas quelqu'un comme lui qui me rendra heureuse, mais quelqu'un avec qui je sentirai cette même approche de la vie en général. Il ne faut pas forcer certaines choses car elles doivent se faire naturellement.

J'ignore si Peter et moi nous reverrons. J'espère qu'on pourra être amis parce que j'adore ce genre de personne qui prend plaisir à débattre des heures durant à refaire le monde, à se remettre en question profondément et qui a ce côté décalé que je ressens chez moi. En tout cas cette rencontre va m'aider à avancer et à continuer de croire que, forcément, il existe quelqu'un, quelque part avec qui les choses peuvent être naturellement simples.

samedi, 22 septembre 2007

En bref...

Semaine toute pourrie de chez pourrie après un WE de folie. Le contraste est un peu violent ! Entre les applis qui plantent suite à des manips sur les serveurs par nos chers informaticiens qui n'ont que le nom mais pas les compétences ; au final c'est super de répondre à la hot-line pour se faire enguirlander alors que l'on n'y peut rien !! Ok la Direction a mis une deadline justement aujourd'hui, mais vous ne pouviez pas vous y prendre avant, non plus ? Pourquoi faut-il toujours que les gens attendent la dernière minute de la dernière journée pour se réveiller ? Bon ils ont été cool et on décalé la date butoir, mais à l'autre bout, marre de me faire enguirlander toute la journée...

Et puis par-dessus cela, j'ai 58 téléphones portables à changer avant le 4/10. Okay ! seulement j'aimerais bien qu'ils me les livrent, parce que "connecting poeple" oui, mais avec des pots de yaourt et des ficelles je sens que cela risque de ne pas plaire... et qui va encaisser les râleries ?? devinez donc !

M'enfin là c'est WE et l'occasion de fêter les 10 ans (vindiou !) de ma grande... En plus de la fiesta chez ma copine ce soir, je sens que ces deux jours vont passer bien vite encore !

D'ailleurs vite, vite, il faut que je retourne chercher les enfants à l'école... Speed moi ? jamais !!

Bon WE les gens !!

samedi, 15 septembre 2007

Never ever after

Bien le droit,
De temps en temps,
D'avoir mon petit coup de blues, de rage, de haine et de tristesse
Que je laisse aller là où bon lui semble
Même si je retourne sans cesse
Les mêmes faits sous d'autres lumières,
Même si, encore et toujours
Je réalise que je me suis faite avoir comme une débutante.
Même si désormais il s'agit du passé
Que c'est terminé, le livre est achevé
Il n'en reste pas moins une haine sourde
Qui murmure en moi, qui hurle à mes oreilles
"Comment as-tu pu être aussi stupide,
Crédule, naïve et déraisonnable ?"
Une part de moi me répète "plus jamais ça !"

Une autre sait qu'il m'est impossible de ne plus jamais faire confiance
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Et ça tourne et re-tourne,
Encore et toujours
Sans trouver la bonne issue...
[Dans les oreilles  ~ Richard Ashcroft - why do lovers ?]

vendredi, 14 septembre 2007

Bouge ton corps !

Découvert, aujourd'hui, ce groupe-là

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Un groupe qui dépote, qui arrache, qui fait bouger tout le corps et que j'ai découvert dans un concert de folie (merci la fête de l'huma !) c'était absolument extraordinaire, l'ambiance qu'ils ont mis, tous les 8. Instrumentistes hors pair, entre les sons, le rythme, les voix et les délires sur scène, c'est impossible de rester collé sur sa chaise !!
Bref, je garde la date du concert pour moi, pas question de ne pas avoir de place pour leur seule représentation !!
(hihihi)

 

Blondasserie du vendredi !

Ca c'est la faute de Jevli !...

 

HumainAVendre.com

jeudi, 13 septembre 2007

Phone call

Il a appelé ! Bon c'est la seconde fois, mais l'effet reste le même !

J'ignore encore s'il s'agit d'amour ou d'amitié comme je le chantais gamine ; et j'aime cela. J'aime ce flou artistique où, comme deux papillons, chacun cherche sa place et guette celle de l'autre. Où l'on s'observe, où l'on constate les affinités, où l'on plaisante naturellement, où rien n'est forcé, où tout paraît de l'amitié mais où d'autres éventualités sont sous-jacentes...

Oui, j'aime cet état-là. Où s'il ne s'agit que d'amitié on y aura quand même gagné.

J'aime cette rencontre-là pour tout ce qu'elle m'apporte de soleil et de bonne humeur. J'aime l'idée de le revoir, juste pour cela. Le revoir, parler sans fin et l'écouter. Passer du temps avec lui et le découvrir, petit à petit. Goûter chaque instant juste pour ce qu'il est, comme depuis le 1er jour : laisser le naturel prendre le dessus, être soi et sentir l'autre l'être tout autant.

Je voudrais, au moins, m'en faire un ami...

lundi, 10 septembre 2007

Time goes by

5 semaines donc que je n'avais pas eu mes filles au quotidien avec moi, et je les retrouve grandies, belles comme tout, la mine bronzée ; heureuses et épanouies. Un pur bonheur.

Mon aînée a tellement grandi, mûrit pendant ces vacances ! Elle semblait impatiente de me retrouver et les questions existentielles ont fusé. La peur, sourde, presque indiscible qui l'étreint (mais la magie des maman marche encore, grâce au ciel, j'arrive à la deviner !) liée aux actualités de l'été dernier, avec ce petit garçon kidnappé et qui a subi les pires sévices. Ses larmes coulent "et si ça m'arrivait, maman ?". La rassurer autant que faire se peut. Mais elle ne peut vivre dans la crainte. Difficile pour une maman de lui dire "méfiance, mais Vis !". Reporter aussi le problème à plus tard, l'an prochain avec l'entrée au collège et les trajets qu'elle devra forcément faire en partie seule n'est pas pour tout de suite, il y a encore un an, une année de calme et de sécurité absolue pour elle qui semble en avoir encore bien besoin.

Comment protéger nos enfants contre cette peur-là ? Je n'ai pas encore la solution...

Et puis d'autres questions, qui semblent l'inquiéter presque autant... "Comment on embrasse en vrai ?", "je l'aime, il le sait, que dois-je faire ?". Là je me dis qu'elle n'a que 10 ans (et encore, dans quelques jours seulement !) et je réalise qu'elle grandit, qu'elle se pose des questions existentielles, que c'est trop tôt ! qu'elle va bientôt m'échapper... Je n'élude aucune question, j'y réponds aussi sérieusement que cela le nécessite et pourtant elle est encore dans l'enfance !

Tiraillement entre la joie de la voir grandir et l'appréhension de la voir s'enfuir...

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(Listening to Thirteen Senses - Spark)

vendredi, 07 septembre 2007

Cours normal

Enfin, après 5 semaines et de courts épisodes où je les ai croisées, mes choupettes sont enfin à nouveau à moi ! :)) Que de bonheur de les avoir là, tout près ! Quel plaisir de m'entendre dire "les filles, il faut dormir !". Et même si la course-poursuite de la rentrée, avec les inscriptions à droite et à gauche, les devoirs, les réunions, tout en même temps qui bouscule et perturbe le calme de ces dernières semaines... C'est tellement bon de les retrouver !!

J'appréhendais, et j'y ai eu droit, au "Et M., il vient quand ?". En fait, cela a été super simple.

Juste un "Ah non ! M. c'est bon, cette fois c'est terminé !" suffisant à répondre à toutes les questions qui éventuellement auraient pu suivre. Il n'y en a pas eu, face à mon air déterminé et définitif, elles ont compris que c'était sans appel, et ne nécessitait, du moins pour l'instant aucune explication complémentaire.

La vie reprend son cours normal. C'est bon, parfois le cours normal !